En 2009, il a remporté sous les couleurs de la Suisse la Coupe du monde des moins de 17 ans. Nassim Ben Khalifa est né sous une bonne étoile. Toutefois, sa carrière n’a pas été un fleuve tranquille. Il a connu des hauts, mais surtout des bas. Aujourd’hui, il entame, à 28 ans, une nouvelle aventure dans son pays d’origine, la Tunisie, sous les couleurs « sang et or ».
Les spécialistes et les observateurs les plus avertis se souviennent de lui. En novembre 2009, la sélection nationale suisse avait remporté la Coupe du monde des moins des 17 ans qui avait eu lieu au Nigeria. Dans les rangs suisses, un joueur d’origine tunisienne interpellait les observateurs à Tunis. Il s’agissait de Nassim Ben Khalifa, un footballeur suisse d’origine tunisienne. Les spécialistes tunisiens auraient aimé qu’il porte les couleurs tunisiennes, mais le jeune Ben Khalifa a choisi de porter les couleurs de son pays natal, la Suisse.
Les choses se sont accélérées pour le petit prodige tuniso-suisse. Le 7 mars 2009, il disputa son premier match professionnel sous les couleurs de Grasshopper Zurich. En prévision de la Coupe du monde 2010, il a été retenu dans la liste élargie de la sélection nationale suisse première. Mais il ne disputera aucun match lors du Mondial sud-africain. Par la suite, son manque de temps de jeu l’éloignera de l’équipe nationale suisse puisqu’il ne sera plus convoqué par Hitzfeld.
Après une traversée de désert qui a duré deux ans, il retrouva les rangs de la sélection suisse après avoir intégré les rangs du club suisse, BSC Young Boys.
Un globe trotteur…
Nassim Ben Khalifa a roulé sa bosse en Suisse, en Turquie et en Belgique. Après avoir débuté sa carrière senior en Suisse sous les couleurs de Zurich, il est parti en Allemagne où il a endossé le maillot de Wolfsburg puis celui du FC Nuremberg. Après un retour en Suisse, il est parti de nouveau à l’étranger, cette fois-ci en Turquie où il a porté les couleurs d’Eskişehirspor durant la saison 2015-2016. La saison d’après, il est parti en Belgique où il s’est engagé avec KV Malines.
Nassim Ben Khalifa a débarqué au Parc B cette semaine en provenance du club de ses débuts chez les seniors, Grasshopper Zurich. Il a débarqué en joueur libre ce qui a facilité les négociations : « Les négociations n’ont pas duré longtemps et j’ai accepté la proposition du président, sans hésiter. », a-t-il déclaré au site officiel de l’Espérance Sportive de Tunis.
Une opportunité pour relancer sa carrière
Comme nous l’avions déjà indiqué, la carrière de Nassim Ben Khalifa n’a pas été un fleuve tranquille. Il a connu des hauts, mais surtout des bas. Il vient de débarquer en joueur libre. C’est qu’il n’a pas trop joué ces derniers mois. A 28 ans, Nassim Ben Khalifa vient de s’engager pour deux ans au profit de l’EST. Le joueur affiche, d’ailleurs, ses ambitions pour relancer sa carrière sous les couleurs « sang et or » : « Ça me fait énormément plaisir de porter le maillot du plus grand club d’Afrique. Les meilleurs joueurs tunisiens sont passés par l’EST. J’ai toujours rêvé de jouer pour ce club, qui possède des fans exceptionnels. J’ai toujours suivi l’actualité du club puisque je suis issu d’une famille espérantiste. Ce qui est bien ici c’est qu’on ne prend aucun match à la légère et qu’on joue toujours pour la victoire. Mes ambitions ? Je souhaite marquer beaucoup de buts et remporter le maximum de matchs ».
Ayant une formation de base irréprochable, le recrutement de Nassim Ben Khalifa sera bénéfique aussi bien pour l’EST que pour le joueur lui-même.
Des binationaux formés dans leur pays natal et qui ont réussi leur adaptation à l’EST : Syam Ben Youssef, Houcine Ragued et Anis Badri en sont les bons exemples. Toutefois, il faudra se montrer patient avec Nassim Ben Khalifa comme avec Houcine Ragued avant lui. Souvenons-nous : il a fallu un certain temps à Houcine Ragued pour s’adapter avant de pouvoir s’exprimer pleinement sur les terrains tunisiens et africains. Il faudra peut-être autant de temps, un peu plus ou un peu moins pour Nassim Ben Khalifa. Une chose est sûre : le joueur est bien motivé pour endosser le maillot « sang et or », voire fier.